@chtonk : je suis étonné.
1000 litres = 1 mètre cube = 2 euros d'eau potable.
Construction ou achat d'une cuve : environ 30€ la 300 litres (plastique ?) ; compter plus pour une citerne en ciment, et l'enlèvement des terres.
Inconvénients : se salit dans le jardin, nettoyer et débourber, enlever les insectes morts, les moustiques peuvent y pondre.
Je suis écolo, mais je n'ai jamais réussi à trouver un système économique (et puis je suis en Normandie, avec ce qui tombe déjà du ciel...)
*** Tu as raison. C'est choquant d'uriner dans l'eau potable - mais il y a 50 ans, nos grands-parents avaient, à la place des chasses d'eau, des WC secs (un trou au fond du jardin ; avec plein de mouches autour, qui enlèvent l'envie de faire caca, jusqu'à ce qu'on soit de retour en ville) ; qui accepterait de revenir à cet inconfort, juste pour économiser l'eau qui - pour l'instant - est abondante sur notre continent ?
De même il semble choquant de "gaspiller" la bonne eau venue du ciel, qui s'éparpille dans la terre, arrose les arbres et les nappes phréatiques. Si on est prévoyant, on creuse des citernes, on thésaurise cette eau, pour en priver la nature, et la garder pour soi et son jardin. On a donc creusé des citernes et bétonné (énergie grise 0,7 kWh par litre de béton plus 5 148 litres d’eau par tonne de ciment), juste pour ne pas utiliser l'eau du commerce.
Solution optimale : habiter près de la rivière, et pomper de l'eau de rivière (c'est ce que préconisent certains ici). Ainsi,
*1* on n'a pas bétonné ni consommé d'énergie grise pour cette eau
*2* on n'a pas utilisé le travail humain de potabilisation d'eau de rivière, ni enrichi les lobbys de marchands d'eau. Cette solution est idéale s'il reste assez d'eau pour les poissons, la faune et la flore.
(Ce n'est pas mon cas, je suis "en haut" loin de la rivière. Je ne fais pas partie des heureux élus riverains qui ont les pieds mouillés un printemps sur quatre lords des crues. Il n'y a pas de solution idéale, on n'habite pas tous au même endroit, ni même au même biotope.)
C'est bon d'être écolo. Quand il s'agit de respecter l'ordre naturel. Si être écolo à l'extrême bouscule et détruit l'ordre naturel, ce n'est plus bon.
=> trouver le juste milieu, et s'adapter à son environnement
(Si j'étais en Chine ou en Algérie, où la facture d'eau peut coûter plus que le loyer, crois bien que j'épargnerais chaque goutte, au sens propre, y compris contre son évaporation).